We’ve updated our Terms of Use to reflect our new entity name and address. You can review the changes here.
We’ve updated our Terms of Use. You can review the changes here.

EP 2014

by HOOVERVILLE

/
1.
Frère 02:43
- Frère - quoi de neuf frangin  plus qu’assez  moi aussi je sais que rien ne répare mais que rien ne nous sépare hier encore un rêve le présent  une tragédie sans trêve ni même une fin lassé de croire qu’on reste unis quand tant de choses nous séparent et marre de voir nos souvenirs que le temps ternit livre aux caprices de nos mémoires frère dingue comme ce quartier maudit l’âme le corps et l’esprit plus dingues encore sont les chemins que prennent ces jours–ci nos vies quoi de neuf frangin plus qu’assez moi aussi je sais que rien ne répare mais que rien ne nous sépare hier encore un rêve le présent une tragédie sans trêve ni même une fin et j’ai beau me dire que tout a une fin quand même je nous revois encore gamins sourires aux lèvres et même si le mien n’en est plus vraiment un  tache de garder le même prends soin des tiens comme de toi-même car nos bourreaux jour et nuit sur nos vies veillent prière à l’arc-en-ciel ce soir non plus j’ai pas sommeil quoi de neuf frangin  plus qu’assez  moi aussi je sais que rien ne répare mais que rien ne nous sépare hier encore un rêve le présent  une tragédie sans trêve ni même une fin quoi de neuf frangin  plus qu’assez  mais sache aussi qu’une part de nous reste scellée à tout jamais
2.
Spectres 03:39
- Spectres - figure-toi que l’autre nuit le hasard a guidé mes pas jusque devant chez toi là où on se retrouvait il y a un paquet d’années là où plus personne ne nous reconnaîtrait visiblement le passé ne passe pas et malgré tout ce temps certaines pages ne se tournent pas si facilement et tout ça me donne l’impression de tourner en rond comme un animal en cage comme si quelque chose en moi refusait d’oublier nos rires et ton visage mais figure-toi qu’hier soir cette chose s’est tue ce malentendu qui sonnait si juste entre nous et qui laisse à présent un silence au-dedans et ce bruit tout autour indifférent à cette heure où je te parle sache qu’il m’arrive parfois de penser à toi et même si aujourd’hui notre histoire me paraît dérisoire je souris malgré tout quand je repense à nous je souris malgré tout quand je repense à nous
3.
Genuflex 03:14
- Genuflex - rien à faire y’a rien à faire car sous mon crâne s’agitent à nouveau la même image le même mot rien à faire non rien à faire voilà que dans mes veines résonne encore le triste écho de la rengaine labyrinthe éternel de la mémoire dans lequel je me retrouve si souvent pour m’y perdre un moment vaincu quelque part entre les promesses et l’absence et miroirs infinis qui m’éloignent de tout rien à faire oh rien à faire mon histoire me joue des tours comme elle se joue de notre amour rien à faire mais faut s’y faire nos existences se jouent de nous comme pour nous voir finir à genoux labyrinthe éternel de la mémoire dans lequel je me retrouve si souvent pour m’y perdre un moment vaincu quelque part entre les promesses et l’absence et miroirs infinis qui m’éloignent de nous rien à faire y’a rien à faire car sous mon crâne s’agitent à nouveau la même image le même mot

about

" Ce Lillois est coutumier du fait puisque depuis le début de son aventure artistique sous le nom de Hooverville en 2007, il arrose régulièrement le marché régional à grands coups de maxis dans lesquels il met un peu de lui, un peu des autres, mais toujours sur fond de guitares directes et de chansons qui ne le sont pas moins. Trois titres par an, c’est la dose fixée depuis le « EP 2011 » et Hooverville s’y tient avec une certaine rigueur, profitant de l’automne pour nous envoyer sa nouvelle tartine avec comme toujours une musique qui ne ressemble ni vraiment à Dylan, ni tout à fait à Noir Désir, ni même totalement à Renaud, mais qui emprunte un peu aux trois en même temps et aussi à beaucoup d’autres, le résultat ne manquant pas cette fois encore d’intérêt avec des chansons qui interpellent et qui accrochent durablement. Électrique et tendue avec en prime des saturations parfaitement maîtrisées, c’est « Frère » qui ouvre le bal de fort belle manière avant de passer la main à des « Spectres » auxquels on ne résiste pas bien longtemps puis de nous mettre finalement un genou à terre avec « Genuflex », le titre acoustique et éminemment poétique d’un cru 2014 qui a non seulement le mérite de s’inscrire dans le prolongement de ce que Hooverville avait dévoilé avant mais aussi et surtout de perpétuer le mouvement pour l’emmener encore un peu plus loin. Si d’aucuns finiront un jour par regretter que le Nordiste ne nous gratifie pas d’un véritable album, les autres se consoleront en se disant que les quatre EP mis bout à bout en dessinent très naturellement les contours et que ce n’est déjà pas si mal. Une guitare aussi changeante que délurée, une voix qui connait ses limites et qui en use comme d’un avantage, Hooverville ne se prend pas pour un autre et se contente de faire ce qu’il sait faire de mieux, une musique installée quelque part entre chanson et rock pour le plus grand plaisir des auditeurs ! Vous avez dit talent ? Il en a aussi bien entendu, et il le prouve une fois de plus … "

Écrit par Fred DELFORGE (ZICAZIC.COM)

credits

released September 1, 2014

Enregistrement et Mixage : Olivier T'Servrancx (Electrik Box Studio)

Mastering : R3myBoy

license

all rights reserved

tags

about

HOOVERVILLE Lille, France

Hooverville est un musicien originaire de Lille aux influences Folk et Rock.
"Hooverville" évoque les bidonvilles apparus au moment de la crise de 1929 aux États-Unis, sous la présidence de HOOVER.

contact / help

Contact HOOVERVILLE

Report this album or account

If you like EP 2014, you may also like: